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Les cadres scolaires ne veulent plus jamais avoir à préparer une rentrée comme celle de 2025

La volte-face budgétaire du ministre de l’Éducation, en juillet dernier, a exigé des cadres scolaires qu’ils préparent deux fois la prochaine année scolaire, en plus de plonger le réseau, les parents et le public dans l’incertitude. Une situation sans précédent, qui ne doit pas se reproduire.

En l’espace d’un mois, des coupes drastiques ont été demandées au réseau de l’éducation, avant que M. Bernard Drainville ne se ravise et réinjecte 540 M$. « Quelle perte de temps! Les cadres scolaires ont dû boucler budgets, affectations et contrats à deux reprises, tout en multipliant la reddition de compte. Cette lourdeur administrative, nous la subissons en raison de décisions mal avisées », souligne M. Jean-François Parent, président-directeur général de l’Association québécoise des cadres scolaires (AQCS).

LES ÉLÈVES AVANT L’ADMINISTRATION

Ce qui marquera également les esprits, c’est l’avertissement du ministre quant au fait que le réinvestissement n’est pas un bar ouvert. « Cette remarque aux accents méprisants a pu laisser croire au public que des sommes sont utilisées à des fins administratives, plutôt que pour les services à l’élève. Or, les cadres mutualisent et optimisent toutes les ressources qui leur sont confiées d’abord et avant tout pour les élèves. Cette vision est au cœur de la culture des centres de services scolaires et des commissions scolaires, qui sont d’ailleurs les organisations aux coûts de gestion les plus bas des secteurs privé et public », soutient M. Parent.

AVOIR LES MOYENS DE SES AMBITIONS

Pour arriver à appliquer les nombreux nouveaux encadrements dont les cadres scolaires ont la responsabilité, le budget consacré aux opérations administratives n’est plus suffisant. « Il faudra assurément qu’une réflexion soit faite sur un allègement des redditions de compte demandées. Si le ministre veut de la donnée, des écoles bien entretenues, du personnel qualifié assis sur toutes les chaises, des appareils et de la sécurité informatique, du transport efficient et des plaintes réglées promptement, il doit en donner les moyens aux cadres », conclut le PDG de l’AQCS.